Vale recycle 76% de l’eau consommée par ses activités à travers le monde

Le groupe minier brésilien Vale a présenté le 20 août 2009 son Rapport de Développement Durable au cours d’une conférence de presse au siège de la compagnie. Second rapport sous le modèle GRI, il présente une amélioration de ses résultats en termes de développement durable et de transparence des informations. Ainsi Vale assure être « dans le haut du classement du secteur de l’exploitation minière en ce qui concerne l’utilisation rationnelle de ressources hydrauliques. »


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Le Rapport de Développement Durable 2008 présente les progrès considérables faits par Vale dans les domaines environnementaux, sociaux et économiques. En tête de ces bons résultats, publiés dans le rapport, figure l’amélioration de la réutilisation des ressources hydrauliques au sein de l’entreprise. Sur 1,37 milliards de m3 d’eau consommés en 2008, 1,08 milliards (soit 76%) proviennent des projets de recirculation et de recyclage des différentes unités, y compris les opérations de Vale en Australie, acquises en 2007 mais qui n’apparaissent que sur le rapport de 2008, soit 76% d’eau recyclée contre 65% en 2007.
 
Avec le Rapport de Développement Durable 2008, réalisé suivant la méthode proposée par le Global Reporting Initiative (GRI), Vale a augmenté son niveau de transparence dans la communication des informations, présentant 73 indicateurs environnementaux, sociaux et économiques, soit 22 de plus qu’en 2007, date à laquelle Vale a adopté ce modèle.
 
« Notre Rapport 2008, confirme notre engagement pour améliorer la transparence autour de nos activités et notre politique interne en faveur du développement durable. » a déclaré M. Roger Agnelli, président-directeur de Vale. « Avec le Rapport 2007, Vale est entré dans le programme « Communication sur le Progrès » du Pacte Mondial des Nations Unies (ONU). 2008 marque notre reconnaissance comme une entreprise engagée dans une communication environnementale transparente et durable. Tout ceci montre que nous sommes dans la bonne voie ».
 
Présentée en janvier 2009, la Politique de Responsabilité Sociale de l’Entreprise renforce son engagement dans les initiatives internationales, comme le Pacte Mondial des Nations Unies et le Conseil International d’Exploitation Minière et de Métaux (ICMM), le forum mondial du développement durable du secteur minier. Sa stratégie est basée sur trois piliers : Opérer de manière durable ; Favoriser le développement économique local ; Être un acteur du développement durable à l’échelle mondiale.
 
Vale a par ailleurs aligné cette stratégie avec ses objectifs commerciaux et ses enjeux locaux et internationaux.
 
Vale mène aussi d’autres actions pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Un des défis mondiaux de la Politique de Développement Durable de Vale sont les changements climatiques, assure le groupe. En 2008, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de Vale ont été de l’ordre de 16,8 millions de tonnes de CO2, soit une augmentation de 10% par rapport à 2007. Cette augmentation est due principalement à l’incorporation des unités de Vale Australie et à l’amélioration des méthodes de calcul des émissions.
 
L’année dernière, Vale a mis en place ses directives groupe sur le changement climatique et les émissions de carbone, en proposant une série d’actions coordonnées dans toutes ses filiales à travers le monde. Parmi ces actions, le remplacement de l’huile combustible par le gaz naturel dans les usines de palettisation des états de Espírito Santo et de Minas Gerais a entrainé la réduction de 139 000 tonnes de CO2 en 2008 par rapport à l’année précédente. En Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, la capture du méthane pour la production d’électricité de la mine Integra a non seulement permis d’économiser des gaz à effet de serre mais aussi de produire 10 mégawatts d’électricité, soit l’équivalent de la consommation de 15 000 maisons.
 
De toute l’énergie achetée par Vale (énergie indirecte), 76% proviennent de sources hydrauliques. Au Brésil, l’entreprise investit intensément dans la production d’énergie électrique, principalement à partir de sources hydrauliques à travers des consortiums (sept usines opérationnelles auxquelles s’ajoute celle d’Estreito en construction), et également à partir de petites centrales hydroélectriques (PCH). Vale produit 34% de ses besoins en énergie électrique.
 
Vale a également investi dans le gaz naturel et les biocombustibles pour remplacer le diesel et l’huile combustible dans ses opérations. En février, Vale a lancé le Train Vert (ou Train Flex), un projet qui prévoit le mélange de gaz naturel et de diesel dans les locomotives, avec des variations de concentration de gaz entre 50 et 70%. Le projet sera bientôt expérimenté sur la Voie Ferrée Vitória Minas (EFVM). On estime que, grâce à l’utilisation du gaz dans les locomotives de la EFVM et de la Voie Ferrée Carajas (EFC), ce sont près de 73 000 tonnes de CO2 en moins qui sont émises dans l’atmosphère.
 
Cette année, Vale a également signé un accord avec l’entreprise Biopalma da Amazônia S.A. pour la production de biocombustible à partir d’huile de palme – une substance qui présente un taux de rendement dix fois supérieur à celui du soja. L’idée est d’utiliser le mélange B20 (20% de biocombustible et 80% de diesel ordinaire) dans les engins de la Voie Ferrée Carajas et dans quelques exploitations minières du Système Nord, et ce à partir de 2014, devançant ainsi la loi qui rendra obligatoire l’utilisation du mélange en 2020. Aujourd’hui, Vale utilise le B3 dans ses locomotives.